La taxe magique de Noël
Une
publication « La taxe magique de
Noël » est actuellement en ligne sur les réseaux sociaux.
Visiblement,
son rédacteur ne connaît pas le dossier, s’en tenant à l’écume des choses, sans
pousser plus loin l’analyse.
Certaines
observations s’imposent par conséquent.
1. En
2015, dès le surlendemain des évènements dramatiques survenus à Paris en
novembre, j’avais soumis au Conseil Municipal réuni de manière exceptionnelle,
la question du maintien ou non des Marchés de Noël à Colmar.
De
manière unanime, le Conseil Municipal avait suivi ma proposition visant le
maintien de cet évènement, mais en l’entourant d’un dispositif de sécurité
exceptionnel élaboré en concertation avec le Préfet.
Le
Conseil Municipal était par ailleurs d’avis de ne pas faire supporter aux
contribuables colmariens le coût supplémentaire en rapport avec les mesures de
sécurité imposées.
Ce
coût doit être pris en charge par les professionnels qui tirent les principaux
avantages des Marchés de Noël.
2. La
contribution du colmarien s’élève déjà à près d’1 M € pour l’organisation de
l’évènement. Il m’est impossible de le taxer encore davantage, car il n’est pas
bénéficiaire, lui, des retombées économiques. Au contraire, pour lui, les gênes
et contraintes sont nombreuses.
3. La
contribution sollicitée auprès des professionnels est fonction de la zone
géographique. C’est-à-dire leur emplacement par rapport au centre-ville, et de
l’activité exercée, avec une tarification appropriée. Ces tarifs sont arrêtés
non pas par le Maire, mais par une commission mixte comprenant des
professionnels. Cette commission contrôle les recettes et les dépenses et n’a
pas de compte à rendre à la Ville.
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