mercredi 28 novembre 2018

Réponse à une observation sur les réseaux sociaux


Réponse à l’article intitulé « Qui dit vrai ? » du 10 novembre 2018

 
Contrairement aux allégations plus que légères contenues dans cet article, je tiens à souligner que la situation financière de la Ville de Colmar est saine et que son endettement est parfaitement maîtrisé.
D’abord, l’encours global de la dette au 31 décembre 2017 s’établit à 75 997 330,20 € et non à 80 M€ comme vous l’indiquez.

De plus, il convient de déduire de ce montant la dette récupérable auprès de Colmar Agglomération et l’emprunt contracté pour l’Hôtel de Police qui est financé par le loyer versé par ce dernier. Mais pour cela, encore faut-il bien s’informer avant de proférer des contrevérités.

Ainsi, la dette nette se monte à 67 334 474,98 € au 31 décembre 2017, soit 958 € par habitant.

Ce montant est inférieur de 35,5 % par rapport à la moyenne nationale qui s’établit à 1475 € en 2017 (cf statistiques de la Direction générale des collectivités locales (DGCL) : les Collectivités Locales en chiffres 2017 - par strate de population en 2015 - Métropole de 50 000 à moins de 100 000 habitants)

Par ailleurs, je rappelle que l’encours de la dette en 1995 en euros constants s’élevait à 917 € par habitant contre 958 € par habitant au 31 décembre 2017.

De plus, les frais financiers représentaient, en 1995, 5,13 % des dépenses réelles de fonctionnement contre… 1,16 % au 31 décembre 2017. Il faut noter en plus que depuis plus de 10 ans, la Ville investit entre 500 et 550 €/habitant par an. La moyenne nationale des villes de l’importance de Colmar, tourne entre 300 et 320 €/habitant. Ainsi, l’investissement supplémentaire à Colmar est supérieur de 15 M€/an par rapport à celui des autres villes.

Il s’agirait également de mettre ces chiffres en regard de la modération fiscale illustrée par un gel des taux d’imposition en 2018, pour la 6ème année consécutive !

Alors oui, je suis fier de ces performances.

  

                                                                                   Gilbert MEYER

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