lundi 16 septembre 2019

Mot de la semaine n° 466 - Laboratoire vétérinaire


Le 6 septembre dernier, la Société Protectrice des Animaux (SPA) a inauguré, au sein de sa structure, 47 chemin de la Fecht, un cabinet vétérinaire.

L’équipe gestionnaire de la SPA menée par son président, M. Pierre OWCZARSKI, a été animée par le souci d’améliorer sa gestion. En effet, le seul poste sur lequel elle était encore en mesure d’opérer des économies concernait les frais vétérinaires. Ceux-ci représentent entre 200 000 et 220 000 € annuels !

Avec une internalisation de ce service au sein de la structure, l’économie potentielle qui va en résulter s’élève à quelque 50 000€ par an.

Le cabinet vétérinaire réalisé comprend plusieurs locaux :

-        une salle d’accueil : 13,57 m2
-        une salle de consultation : 16,17 m2
-        une salle de préparation : 13,32 m2
-        une salle de chirurgie : 13,04 m2
-        dépendances (sanitaires, buanderie, vestiaire) : 11,58 m2

Mais aussi :

-        une salle de convalescence pour chiens : 9,12 m2
-        une salle de convalescence pour chats : 8,17 m2
-        une salle d’isolement pour chats contagieux : 8,17 m2

Le coût de l’opération s’est élevé à 200 000€ HT (travaux, honoraires de maîtrise d’œuvre, prestations annexes).

Sur ma proposition, le conseil communautaire de Colmar Agglomération a décidé de participer à hauteur du 20% du coût des travaux, soit une participation d’un montant de 27 500 € par rapport à une base subventionnable de 137 500 €.

Ce n’est pas la première fois que Colmar Agglomération intervient en faveur de la SPA. La collectivité a construit en 2013, sous mon impulsion, un nouveau refuge et une nouvelle fourrière, avec le partenariat financier du Département du Haut Rhin et de la SPA elle-même. Cet investissement n’a pas fait l’ombre d’une hésitation, et je m’en félicite.

L’inauguration du cabinet vétérinaire intervient alors que les abandons d’animaux se sont encore multipliés cet été. Notre pays détient, à ce niveau-là, un triste record…

Je ne pense pas qu’il existe une recette miracle pour endiguer ce phénomène. Peut-être la solution consiste-t-elle à actionner un ensemble de leviers, en particulier dans le domaine de l’éducation des enfants, à l’école …

C’est l’occasion de nous convaincre de la nécessité de certaines valeurs dont celles du respect, et du sentiment de sa propre dignité. Puisse ce sentiment en inspirer d’autres, parmi nos concitoyens.

La collectivité, quant à elle, continuera à faire le nécessaire pour le bien-être animal.

Gilbert MEYER

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