Le
6 septembre dernier, la Société Protectrice des Animaux (SPA) a inauguré, au
sein de sa structure, 47 chemin de la Fecht, un cabinet vétérinaire.
L’équipe
gestionnaire de la SPA menée par son président, M. Pierre OWCZARSKI, a été
animée par le souci d’améliorer sa gestion. En effet, le seul poste sur lequel
elle était encore en mesure d’opérer des économies concernait les frais
vétérinaires. Ceux-ci représentent entre 200 000 et 220 000 € annuels !
Avec
une internalisation de ce service au sein de la structure, l’économie
potentielle qui va en résulter s’élève à quelque 50 000€ par an.
Le
cabinet vétérinaire réalisé comprend plusieurs locaux :
-
une
salle d’accueil : 13,57 m2
-
une
salle de consultation : 16,17 m2
-
une
salle de préparation : 13,32 m2
-
une
salle de chirurgie : 13,04 m2
-
dépendances
(sanitaires, buanderie, vestiaire) : 11,58 m2
Mais
aussi :
-
une
salle de convalescence pour chiens : 9,12 m2
-
une
salle de convalescence pour chats : 8,17 m2
-
une
salle d’isolement pour chats contagieux : 8,17 m2
Le
coût de l’opération s’est élevé à 200 000€ HT (travaux, honoraires de
maîtrise d’œuvre, prestations annexes).
Sur
ma proposition, le conseil communautaire de Colmar Agglomération a décidé de
participer à hauteur du 20% du coût des travaux, soit une participation d’un
montant de 27 500 € par rapport à une base subventionnable de 137 500
€.
Ce
n’est pas la première fois que Colmar Agglomération intervient en faveur de la
SPA. La collectivité a construit en 2013, sous mon impulsion, un nouveau refuge
et une nouvelle fourrière, avec le partenariat financier du Département du Haut
Rhin et de la SPA elle-même. Cet investissement n’a pas fait l’ombre d’une
hésitation, et je m’en félicite.
L’inauguration
du cabinet vétérinaire intervient alors que les abandons d’animaux se sont
encore multipliés cet été. Notre pays détient, à ce niveau-là, un triste
record…
Je
ne pense pas qu’il existe une recette miracle pour endiguer ce phénomène.
Peut-être la solution consiste-t-elle à actionner un ensemble de leviers, en
particulier dans le domaine de l’éducation des enfants, à l’école …
C’est
l’occasion de nous convaincre de la nécessité de certaines valeurs dont celles
du respect, et du sentiment de sa propre dignité. Puisse ce sentiment en
inspirer d’autres, parmi nos concitoyens.
La
collectivité, quant à elle, continuera à faire le nécessaire pour le bien-être
animal.
Gilbert
MEYER
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