Dans son édition du mardi 24 janvier dernier, le quotidien de
l’économie « Les Echos » a
livré son « palmarès des villes les
plus dynamiques » en matière de commerce de centre-ville.
Résultat très positif pour Colmar : notre ville a été classée en
tête de ce palmarès pour les villes moyennes. Voilà une formidable
reconnaissance des actions que nous menons depuis plus de 20 ans.
Quelques exemples en témoignent :
·
L’aménagement
de parkings en périphérie immédiate, tout autour du centre-ville, avec une
heure de gratuité pour les usagers, quand ils ne sont pas entièrement gratuits
à l’image des parkings Lacarre, Manufacture et Dreyfus ;
·
Une
politique de stationnement payant permettant de garantir la rotation des
véhicules dans l’hyper centre ;
Ces dispositifs
ont permis de limiter l’évasion commerciale en maintenant les consommateurs sur
le centre-ville, favorisant du coup des achats davantage répartis dans les
commerces locaux ;
·
La
volonté de prendre en compte la question du commerce du centre-ville au sein
des stratégies d’urbanisme, dans leur globalité. Ainsi, nous avons intégré le
commerce aux réflexions sur les équilibres entre centre et périphérie. A titre
d’illustration, nous avons convaincu, il y a plus de 10 ans, le groupe CGR de
construire son complexe cinématographique de 12 salles (3 000 fauteuils au
total !) en centre-ville, plutôt qu’à l’extérieur alors que la pratique, à
l’époque, était inverse dans les grandes villes.
Nous partions du
principe en effet que ce « multiplexe »
servirait de « locomotive »
et contribuerait à accroître la fréquentation en centre-ville. La suite nous a
donné raison ;
·
Le
développement d’une politique d’événements culturels forts depuis 20 ans ;
·
L’extension
et la rénovation du Musée Unterlinden qui a contribué à « booster » la vie économique et touristique ;
·
L’aménagement
piétonnier de la rue du Rempart, devenue une artère irriguant le cœur de la
ville et le Nouvel Unterlinden de ses flux de visiteurs ;
·
Plus
généralement, notre action tous azimuts a permis de faire passer le nombre de
visiteurs de 800 000 (avant 1995) à plus de 3 millions par an ;
·
La
mise en place d’une aide financière (plafonnée à 6 000 €) pour favoriser
le réaménagement de locaux devenus vacants, inexploités ;
·
Dans
le même esprit, une participation pour les travaux de mise en valeur des
vitrines, et de restauration des façades.
Toutes ces actions ne datent pas d’hier. Dans le « Mot de la Semaine » du 22 décembre 2014, je disais déjà
que « notre centre-ville offre, plus
que des produits, du contact et de la convivialité. Les commerçants ont
eux-mêmes tout à gagner à organiser leurs vitrines et leur environnement en
spectacle quasi permanent ». J’ajoutais que « l’idée serait de faire du centre-ville un « centre
commercial » à ciel ouvert ».
Parce que l’expérience nous indique combien il est nécessaire de
toujours mener une stratégie offensive, quel que soit le domaine, nous allons
accompagner par deux nouvelles mesures, celles déjà en œuvre :
·
la
mise en place au 1er janvier 2018 d’une taxe sur les locaux
commerciaux vacants (à l’image de ce qui existe déjà pour les logements), pour accélérer la remise en
location.
·
le
recrutement d’un « manager »
dont la mission consistera, entre autres, à assurer la promotion de notre
centre-ville.
Par ailleurs, il y a lieu de relever que le constat de ce dynamisme, ne
peut être détaché des résultats des autres interventions économiques de Colmar
Agglomération et de celles de la Ville de Colmar. En effet, leur
interventionnisme tous azimuts, a conduit à la création de plus de
2 000 postes de travail (réoccupation
de la zone Nord de Colmar, réemploi des friches militaires, nouvelles créations
dans la zone de l’aéroport, l’accueil d’entreprises dans les zones des communes
de Colmar Agglo, l’aide aux équipements des entreprises, etc…). La
pertinence commerciale trouve donc aussi sa substance dans ces potentiels
nouveaux.
Gilbert MEYER
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire