lundi 3 février 2020

Mot de la semaine n° 483 - Mariani


SUR LE VIF « Vieille connaissance et nouvelle transgression … »
à propos de l’accueil de M. Thierry MARIANI (article des DNA du lundi 6 janvier 2020).

... que de raccourcis. Se référer à Jacques CHIRAC et à Jean-Marie LE PEN, « planter aussi un joli couteau dans le dos de la majorité régionale de Jean ROTTNER ». Ces propos ne peuvent pas être la voix des DNA. Il ne peut s’agir que de l’opinion personnelle de l’auteur de l’article. Par ailleurs, interpeller le soir des Vœux du Maire, entre autres les Conseillers Régionaux proches du Maire à ce sujet, peut être considéré comme du harcèlement !

L’opinion pluraliste des lecteurs, ne peut accepter de tels raccourcis. Je ne peux pas accepter non plus qu’on me confine dans un périmètre républicain me coupant d’une partie de la population. Donc, il y a lieu d’éviter qu’un tel raisonnement ne se transforme en « information Journal Officiel », d’où cette mise au point.

Il y a courage politique et transparence. Le 1er, je l’ai et je l’assume. La 2ème, je la pratique, d’où mon message sur l’accueil fait. Quelle effervescence après coup, si je l’avais fait en catimini …

L’allusion de 2002, à propos de la présentielle CHIRAC – LE PEN, quel rapport ? Autant que je sache, Thierry MARIANI n’est pas candidat aux municipales de Colmar ! « Planter un joli couteau dans le dos de la « majorité » de Jean ROTTNER », comparaison farfelue. Confondre élections régionales et élections municipales avec leur majorité respective est une erreur de comparaison qu’un écolier n’aurait pas faite. Les 2 instances se construisent sur les résultats d’un scrutin différent, où les électeurs se déterminent sur la base d’engagements qui ne sont pas les mêmes. Un Conseil Régional est un Conseil Régional. Un Conseil Municipal n’est pas un Conseil Régional et les exécutifs de ces deux assemblées, restent des personnes libres, libres de leur comportement, libres de leur façon de faire. Les seuls pouvant les sanctionner, ce sont les électeurs. Enfin, je défie le rédacteur de trouver une seule faille dans mon adhésion à la politique de la Région. Donc article non seulement tendancieux mais aussi trompeur. C’est vraiment jouer « petit calibre »

Enfin, pourquoi aussi aller harceler des élus, lors de la soirée des Vœux ? J’ai conversé avec l’auteur de l’article ce soir-là. Alors pourquoi n’a-t-il pas osé m’interroger sur ce sujet ? La force des arguments aurait-elle manqué devant le Maire qui affiche son pluralisme républicain ? Le journaliste présent a entendu mon discours. L’a-t-il compris ? Je pense que non. J’ai dit à propos de la presse : « … s’impose pourtant l’acceptation d’options, qui peuvent différer entre les uns et les autres ».

Pour moi, l’esprit républicain se situe dans ce seul périmètre. Je le revendique. Libre aux autres de ne pas le partager. Tant que ce choix reste personnel, je n’ai rien à redire. Pourtant s’il est relayé par la presse, sous une information journalistique, cela pose problème auprès de l’opinion.

Gilbert MEYER
Maire de Colmar
Président de Colmar Agglomération

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